Le «coup de chaud» mortel : un risque pour ¾ de la population mondiale

La canicule de l’année 2003 aurait provoqué 70000 morts en Europe

Par Aylan-afir Modifié le 21/06/2017 à 12:00
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Cette semaine, la France subit une vague de canicule importante et depuis le 19 juin, une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, s'interroge sur le risque de mourir de chaud. Les conclusions de l'étude sont terrifiantes : ¾ de la population mondiale serait exposée à ce risque dès la fin du siècle.

Une étude rétrospective

Coup de chaud mondial menace canicule mortelle Disney dessin animé GIF

Source : Giphy

Pour parvenir à ces conclusions, l'équipe de recherches a étudié les cas de mortalité associés aux différentes canicules survenues entre 1980 et 2014.

1995 : 700 morts durant la canicule à Chicago.

2003 : 70000 décès excédentaires sur le continent européen.

2010 : 55000 morts en Russie.

L'équipe de recherches a également croisé les différents facteurs météorologiques enregistrés pendant ces épisodes caniculaires et ils ont conclu qu'une chaleur extrême et un taux d'humidité élevé pouvaient altérer la capacité de régulation du corps humain et mener à l'hyperthermie.

Rassurez-vous. Ce seuil n'est pas le synonyme d'une morte inéluctable mais plutôt celui d'un « coup de chaud » pouvant s'avérer mortel. Plusieurs solutions peuvent être mises en place pour diminuer ce risque : des équipements personnels de climatisation jusqu'aux politiques publiques de prévention.

Le coup de chaud, un risque mondial

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Source : Giphy

Les émissions de gaz à effet de serre peuvent influencer sur la gravité de la menace. S'il y a une diminution significative et rapide des émissions de gaz, ce danger menacerait 27% de la surface du globe et 48% de la population mondiale, mais s'il n'y a aucun changement, au moins 47% de la surface du globe et 74% de la population mondiale seraient menacées par ce coup de chaud.

Évidemment, nous ne sommes pas égaux face au risque. La hausse des températures sera plus importante aux latitudes élevées mais les zones tropicales seront exposées davantage aux conditions climatiques « mortelles » puisqu'il y a un taux d'humidité élevé dans ces zones.

Le risque s'accroît pour les enfants et les personnes âgées, notamment ceux qui vivent dans des pôles urbains qui deviennent des réels îlots de chaleur.

Cette étude est forcément nuancée par divers facteurs qui peuvent influencer la vulnérabilité de la population mais il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effets de serre pour réduire ce risque et protéger la population mondiale.

N'oubliez pas de vous protéger de la chaleur et hydratez-vous suffisamment !