Un chat coupé en deux par un TGV sous l’œil impassible des agents de la SNCF

Le pauvre chat s’est fait écraser par un TGV sous les yeux de ses propriétaires.

Par Aylan-afir Publié le 23/01/2023 à 15:28
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C’est une bien triste scène à laquelle ont assisté Georgia et Melaïna Mylona. Elles ont vu leur chat se faire littéralement couper en deux par un TGV. La tragédie a eu lieu le 2 janvier à Paris, à la gare de Montparnasse. Elles accusent la SNCF de n’avoir rien fait pour empêcher cela

Les propriétaires du chat dénoncent une “exécution”

Georgia Mylona se tenait sur les quai de la gare Montparnasse en compagnie de sa fille Melaïna, 15 ans. Les deux femmes attendaient tranquillement leur train à destination de Bordeaux. C'est alors que leur chat Neko s’est fait faucher par un TGV et est mort sur le coup. Le petit félin venait tout juste de s’enfuir de son sac de voyage. En réaction à ce tragique accident, les agents de la SNCF se sont dits dans l’incapacité de secourir l’animal pour des raisons de sécurité.

C’est avec une voix tremblante et toujours sous le choc que Melaïna a parlé, récemment, de ce qu'elle appelle l'"exécution" de son chat au micro de BFMTV. "Ils ont dit que ce n’était qu’un chat et que ce n’était pas leur problème", a-t-elle déclaré. "On l’a vu en train de courir en dessous du train, c’est la dernière fois que je l’ai vu en vie, il m’a regardée dans les yeux, car il a dû m’entendre, il a continué à courir puis c’était fini", raconte-t-elle.

"SNCF Voyageurs regrette ce triste incident", a commenté la compagnie, interrogée par BFMTV. Elle assure que cet événement la touche et dit souhaiter "témoigner de tout [son] soutien à nos deux voyageuses propriétaires du chat". Les agents de la SNCF présents sur le quai auraient refusé de secourir le pauvre animal. Pour leur défense, ils invoquent des raisons de sécurité. Ils expliquent que l'alimentation en électricité d'un train stationné dans une gare ne cesse pas. Ce qui fait courir de réels risques d'électrocution.

“SNCF Voyageurs regrette ce triste incident”

Depuis cet incident, la SNCF s’est retrouvée sous le feu des critiques pour son absence de réactivité. On lui reproche, en effet, de n'avoir rien fait pour secourir le chat des Mylona. La SNCF se défend et assure "se préoccupe(r) de la cause animale et de la sécurité des animaux de compagnie". Dans un communiqué, elle assure, en revanche, que "les deux voyageuses qui ont vécu ce très triste événement ont été prises en charge par [leurs] équipes". Les deux femmes démentent cette affirmation de façon catégorique.

L’incident a toutefois provoqué de vives réactions en ligne. Sur son compte Twitter, Aymeric Caron, fondateur du parti politique Révolution Écologique pour le Vivant (REV), a chargé la SNCF. “Honte aux employés de la SNCF qui ont refusé d’attendre quelques minutes que ce chat ait été récupéré avant de faire redémarrer le train. Les cruautés sur animal de compagnie, et bien sûr la mise à mort, sont en effet interdites par la loi. Là, rien n’a été fait pour éviter le pire", s'indigne-t-il.