Arnaque aux prélèvements non autorisés : cette nouvelle escroquerie fait des ravages dans le pays

Une arnaque aux prélèvements bancaires non autorisés a fait de nombreuses victimes en France.

Par Aylan-afir Modifié le 01/05/2023 à 20:08
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Au cours des derniers jours, une nouvelle forme d' fait des ravages en Hexagone : les prélèvements bancaires non autorisés. Une dizaine de citoyens ont été victimes de cette pratique, constatant avec stupeur des transactions non autorisées sur leurs comptes bancaires. Dans les lignes qui suivent, nous vous dévoilons les détails de cette affaire et les risques auxquels les citoyens sont désormais confrontés.

Une terrible arnaque sévit dans l'Hexagone

A l'heure où l' fait des ravages, une nouvelle forme d'escroquerie vient menacer le portefeuille des Français. Il s'agit d'une arnaque aux virements bancaires non autorisés, qui a fait un bon nombre de victimes au cours de ces dernières heures. En effet, plusieurs personnes ont remarqué des prélèvements non autorisés sur leurs comptes bancaires, dont le montant varie entre 300 et 600 euros.

Les victimes affirment ne jamais avoir autorisé ces prélèvements

Les victimes se multiplient de jour en jour. Elles sont unanimes : aucune d'elle n'a autorisé aucun de ces prélèvements. « J'ai été arnaqué de 650 euros par la société ENS », « deux prélèvements frauduleux dans la même journée par ENS », rapportent des victimes. On remarque, par conséquent, un point de similitude entre ces victimes. L'auteur de ces prélèvements est une mystérieuse entreprise nommée ENS.

Qui est l'auteur de cette arnaque ?

Pour l'heure, difficile de donner des explications à cette escroquerie. Ce que l'on sait, cependant, c'est que cette entreprise ENS avait prétendu effectuer des « travaux de maintenance dans les libellés des opérations ». Selon le site Signal-Arnaque, qui avait donné l'alerte, « il s'agit peut-être d'escrocs qui auraient réussi à mettre la main sur un fichier d'IBAN pour demander aux banques d'effectuer des prélèvements pour ces prétendus travaux. Sans, pourtant, disposer des autorisations des clients ». 

Que faire pour restituer l'argent prélevé ?

L'arnaque, qui a émané de la société ENS, a touché un bon nombre de citoyens français. Certains affirment même avoir été escroqués à plusieurs reprises par ce même organisme. Par ailleurs, selon le site spécialisé Signal-Arnaque, il y a moyen d'empêcher ces transactions, ou de restituer son argent.

Demander un remboursement à sa banque

Si vous faites partie des victimes de l'entreprise ENS, prenez contact avec votre conseiller bancaire dans les plus brefs délais. « Tout prélèvement non autorisé dans l'EEE de moins de 13 mois doit vous être remboursé par votre banque. C'est à la banque qu'il appartient de fournir la preuve de l'autorisation », a précisé Signal-Arnaque. Par conséquent, votre banque doit vous rembourser la somme prélevée de manière non autorisée de votre compte

Procéder à l'annulation de la transaction

En outre, cette transaction non autorisée est tout à fait réversible. « Tout prélèvement SEPA, même autorisé, peut faire l'objet d'une demande d'annulation dans les 8 semaines qui suivent son exécution », explique Signal-Arnaque.

Attention ! Voici les 10 pires arnaques répandues en France !

  • L'arnaque du bail fantôme qui consiste à louer le logement d'une tierce personne sans son consentement.
  • L'arnaque du faux conseiller bancaire qui incite ses clients à valider des transactions frauduleuses.
  • L'arnaque des célébrités qui consiste à se faire passer pour une personne connue afin de soutirer de l'argent à ses fans.
  • Les faux mails de la FDJ qui font croire à la victime qu'elle a gagné à la loterie. Le but c'est d'obtenir ses coordonnés bancaires et l'escroquer.
  • L'escroquerie de la fausse infirmière qui consiste à se présenter au domicile de personnes âgées en tant que soignant. L'objectif c'est de leur voler de l'argent et des objets de valeur.
  • L'escroquerie de la vente de véhicule sur le Bon Coin. Le vendeur explique que la voiture se trouve à l'étranger, et demande un acompte à l'acheteur (de 30% en moyenne) pour la faire venir en France.
  • L'arnaque d'Uber Eats, qui consiste à créer de faux profils de restaurant.
  • L'arnaque aux dons de l'Ukraine, que les escrocs utilisent pour attirer les donateurs via des e-mails frauduleux.
  • L'arnaque des touristes britannique, qui consiste à se faire passer pour des voyageurs ayant été victime de vol, qui ont besoin d'argent pour rentrer chez eux.
  • L'arnaque aux excréments d'oiseaux, qui est sans doute la plus surprenante. Elle consiste à asperger les victimes dans la rue avec un produit similaire à la fiente d'oiseau, afin de les distraire et de pouvoir leur voler leurs sacs, leur argent, téléphone, etc.