La réaction des Twittos en découvrant qui est le terroriste de Grasse

“Il n’est pas musulman donc le tueur est un “garçon fragile” Étonnant…”

Par Aylan-afir Modifié le 18/03/2017 à 09:00
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Dans l'après-midi du 16 mars 2017, un jeune individu lourdement armé s'est introduit dans l'enceinte du lycée Tocqueville, à Grasse (sud-est de la France). Il a ouvert le feu, faisant plusieurs blessés parmi ses camarades, mais touchant également le proviseur de l'établissement. Apparemment, c'est après ce dernier qu'il en avait...

Heureusement, le jeune homme n'a fait aucune victime. On se demande encore comment un ado armé jusqu'aux dents (fusil, pistolet, grenades...) a pu circuler sans être inquiété en plein Etat d'Urgence, mais bon.

Nos pensées vont aujourd'hui aux familles des personnes blessées et vers toutes les personnes traumatisées par cet événement grave.

Comme d'habitude, les médias se sont emballés sur cette affaire ; certains ont relayé de fausses infos (coucou Dreuz), d'autres qualifiant cet acte comme étant celui d'un homme "fou" ou "fragile", et pas comme un acte "terroriste" ni comme un "attentat", ce qui est très dérangeant.

Il se trouve que le jeune homme qui a commis ce crime s'appelle Kylian, et qu'il n'est pas un extrémiste islamiste : c'est le fils d'un élu FN. Il n'empêche que c'est un acte terroriste, puisqu'il avait pour vocation de tuer et de faire peur. Alors, pourquoi ce traitement médiatique à deux vitesses ?

Les Twittos aussi ont réagi, mais la plupart en se moquant des explications des médias sur cette tentative d'attentat sinistre. Voici des tweets à l'humour parfois grinçant mais qui rendent compte d'une vraie problématique dans notre pays :

1. Un visionnaire

2. L'humanisme avant tout (merci)

3. Ça contraste avec l'inhumanité incarnée

4. Comment penser le terrorisme sans l'islamisme ?

5. La récupération politique, un sport national

6. Les terroristes islamistes n'ont pas d'excuses, les autres si !

7. Comment justifier l'injustifiable (un terroriste non islamiste)

8. L'incapacité politique à expliquer le terrorisme non islamiste

9. Un traitement médiatique à deux vitesses

10. Quand BFM (et les autres) se font détruire au nom d'un journalisme vraiment impartial

Décidément, les politiciens et les médias ont encore beaucoup de progrès à faire. Et dites-vous cela : s'ils ne sont pas capables d'expliquer un acte terroriste non islamiste, c'est parce qu'ils ne veulent pas accepter que la crise, le chômage, toutes ces violences sociales, suscitent une telle détresse que des gens sont prêt à en arriver à ce genre de solution extrême.

Pensons-y, ensemble.

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